Les propriétaires de motos n’ont pas à s’inquiéter selon cette nouvelle récente, publiée par l’APA. Une nouvelle société américaine prendra la relève pour les véhicules récréatifs et au Canada, rien de changé selon la nouvelle, mais il faut rester attentif au marché:
Faillite de Suzuki aux États-Unis: précautions à prendre au QuébecPar l’Association pour la protection des automobilistesMise en ligne : novembre 2012À la suite de la faillite de la filiale américaine de Suzuki, quelles précautions prendre pour les clients ou futurs clients au Québec?La compagnie American Suzuki Motor Corporation a déclaré faillite il y a quelques jours et elle cessera de vendre ses voitures aux États-Unis. Une nouvelle société de moindre envergure continuera néanmoins de vendre les motos, véhicules tout terrain (VTT) et engins nautiques de la marque Suzuki.Suzuki Canada a émis un communiqué déclarant qu’au Canada, les affaires continuent «comme d’habitude». Mais plus tôt cette année, l’Association pour la protection des automobilistes (APA) avait dévalué son classement des véhicules Suzuki en raison des incertitudes sur l’avenir du constructeur.Des protections supplémentaires pour les consommateurs du Québec
- Les obligations des institutions financières
Si vous avez l’intention d’acheter un produit Suzuki neuf ou d’occasion, l’APA recommande les deux modes de financement suivants: une demande de financement auprès du concessionnaire, ou un financement par vente à tempérament auprès d’une banque ou d’une institution financière canadienne.L’Office de la protection du consommateur (OPC) affirme que «la grande majorité des consommateurs financent le coût de leur automobile à l’aide d’un contrat de vente à tempérament ou d’un contrat de location à long terme. Au Québec, la Loi sur la protection du consommateur rend l’institution financière solidairement responsable de l’exécution des obligations du commerçant, et cela jusqu’à concurrence de la somme financée. Les consommateurs peuvent donc exiger le respect des garanties par l’institution financière».
- Les pièces de rechange
Selon l’OPC, «les pièces de rechange doivent être offertes pendant une période de temps raisonnable après la vente ou début de la location de l’auto. Le commerçant ne peut se libérer de cette obligation que s’il a présenté un avertissement au consommateur avant la signature du contrat de vente ou de location». Là aussi, l’institution financière a une responsabilité si les pièces devenaient éventuellement non disponibles.Les concessionnaires Suzuki au Canada connaissent des difficultés. Les ventes canadiennes ont chuté de plus de 50 % au cours des quatre dernières années avant de se stabiliser cette année. Plusieurs concessionnaires ont fermé leurs portes. Ces fermetures ont obligé certains consommateurs à voyager sur de longues distances pour faire réaliser des réparations incluses dans la garantie ainsi que pour se prévaloir du service d’entretien.Jusqu’ici, l’approvisionnement des pièces de rechange a été respecté, et la fiabilité des Suzuki construites au Japon s’avère très bonne. La fiabilité des véhicules GM produits en Corée et commercialisés sous la bannière Suzuki est cependant inférieure à la moyenne.