Le temps des choix

La saison n’est pas encore terminé que déjà, je pense à la prochaine. Ce sera la saison d’un choix, j’ai maintenant trois motos et comme je n’ai pas de garage, je devrais me départir de l’une d’elle.

Il y a maintenant cinq ans que je roule en sport touring, une Yamaha FJR1300 et maintenant depuis deux ans, une BMW R1200 RT. Depuis les trois dernières années, mon épouse fait de la moto avec moi, voilà qui change les habitudes du vieux motocycliste que je suis, trente huit ans fait.

J’avais changé la FJR car elle ne nous convenait pas à tous deux en particulier pour le problème de chaleurs et le manque de confort à deux. Il faut dire aussi que je rêvais de la BMW pour avoir fait une Mégaride et ce fut mon choix d’achat en février 2014.

La R1200 RT est une moto idéale lors me mes déplacement pour aller au travail à Montréal, je ne puis rêver que mieux, lors de mes ballades en solo dans notre campagne Québécoise, sur les détestables routes de chez nous ou encore sur les chemins gravelé, elle me satisfait. Mais le grand problème est que dès que nous sommes deux dessus le confort n’y est plus, j’ai beau essayer les différents programmes de la suspension, rien à faire. La BMW R1200 RT est la première motocyclette que j’ai eu la chance d’essayer deux semaines avant d’en faire l’achat mais comme j’étais seul, c’était difficile à savoir en couple.

Certes, j’ai pensé à un siège confort de BMW ou un after market mais il est arrivé un événement qui à change plusieurs perspectives. Cette automne, lors d’une randonnée, un de mes compagnon m’a fait essayer sa moto, une Suzuki Cavalcade 1400 1986. Je fus enchanté par cette moto, j’ai trouvé qu’elle avait vingt cinq ans d’avance sur son temps. Mais mon épouse s’est ouvert le cœur suite a cet échange en me disant qu’elle a trouvé confortable, moins haute, qu’elle voyait aussi ce qui arrivait en arrière de nous puis qu’elle peut voir dans les miroirs. Elle a fini par me dire qu’elle a peur de la BMW et elle la déteste.

Quelques jours plus tard, je suis allé voir pour une Goldwing usagé que j’avais repéré mais le concessionnaire était trop avare, pour ne pas dire qu’il se foutait de ma gueule. Mon copain propriétaire de la Cavalcade me suggère d’en acheter une comme lui et en plus tu as un mécano inclus puis qu’il est plus que débrouillard en mécanique. Après réflexion, il m’en coûte moins en assurance, plaque et achat d’une vieille moto que d’avoir changé pour une Goldwing récente. Donc, je suis l’heureux proprio d’une Suzuki Cavalcade 1986.

La Cavalcade à besoin d’un peu d’amour en mécanique, il y a une fuite au niveau de la boite secondaire et quelques petits problèmes mineures, après tout, elle va fêter c’est trente ans l’été prochain.  La saison prochaine sera les essaies avec mon épouse, un week-end de trois jours, là nous le seront.

Je n’ai fait que deux cent kilomètres avec et j’ai noté que j’avais perdu quelque chose.

Avec les motos sport touring, j’avais perdu le côté touring de ma conduit et qu’avec cette grosse touring, je n’ai pas le goût de rouler vite et que je suis plus admiratif des paysages qui m’entoure.  

Probablement que le choix ne sera pas si difficile à faire, seule chose à savoir, est-il viable d’aller au travail tout les jours avec une grosse touring. Mais je suis prêt à faire un grand effort car le plus important est que ma conjointe soit bien en moto avec moi.

Ah oui, la troisième moto que je possède, une Honda CB750 Four 1976 et je n’ai aucune intention de m’en départir elle est tout ce qu’était ma jeunesse et juste la regardé, ça me rend heureux. C’est l’héritage pour mon fils.