Vu de France, j’imagine votre région avec des routes au revêtement en bon état, de longues, très longues lignes droites, parsemées de forêts immenses, avec des érables donnant de magnifiques couleurs automnales.
J’ai l’impression qu’il n’y pas la multitude de petites routes que l’on trouve en France et que les villes et villages sont éloignés les uns des autres, contrairement à chez nous.
Je sens une conduite calme et j’imagine le motard avec plutôt une grosse cylindrée de tourisme.
En fait, j’ai le sentiment que l’atmosphère y est différente de la notre, sans compter votre accent si sympathique et vos expressions dont je commence à avoir un aperçu en vous lisant depuis une semaine. C’est plutôt dépaysant.
D’ailleurs, depuis quelques années, je lis une excellente BD « Magasin général » qui m’a initié à vos expressions ; l’histoire se déroule dans un petit village québécois et il y a même un motard qui s’invite à Notre Dame des Lacs.
Est-ce que je me trompe ? C’est comment le Québec, en réalité. Et pour la moto (en dehors de l’hiver), c’est paradisiaque ?
Èt c'est quand ta venue au Québec?
Elle n'est pas programmée pour l'instant mais mon rêve serait effectivement de venir dans votre région ..... pour démarrer un voyage qui me trotte dans la tête depuis longtemps.
Quelque chose qui pourrait ressembler à ça:
Et la moto avec laquelle j'aimerias faire ce beau parcours:
Qu'il est doux de rêver .......
Èt c'est quand ta venue au Québec?
Elle n'est pas programmée pour l'instant mais mon rêve serait effectivement de venir dans votre région ..... pour démarrer un voyage qui me trotte dans la tête depuis longtemps.
Quelque chose qui pourrait ressembler à ça:
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Qu'il est doux de rêver .......
Oui, un beau rêve mais impossible actuellement. Il n'y a pas de route qui fait le pourtour de la province.
Ride Safe!
Pour +/- 50% du trajet ''envisagé'' au Québec il n'y a pas de routes, ni même de ''pistes''. Pour une personne, mais mieux pour plusieurs motocyclistes d'aventure, il n'est pas impossible de faire le tour comme tu le ''souligne'' mais présente de sérieux défi en approvisionnement;
1- il n'y a pas de route, le territoire est assez ''hostile'' pour tous types de véhicules, énormément de planifications de passages/choix de trajectoires à prévoir
2- le ravitaillement doit être planifié avec soin soit via des pourvoiries un peu ici et là sur le territoire (pas reliées entre elles sauf par avion ou canot pour certaines, AUCUNE avec une distance régulière entre elles) OU encore faire larguer à des points géographiques déterminés (déterminé par l'autonomie) carburants et aliments et là on entre dans un autre type de voyage.
Sans compter aucune idée du temps nécessaire à faire le tour de la partie nord du Québec (km / jour moyen ???) et rencontré son fameux climat
Je ne sais pas si ça déjà été tenter mais le seul coût ($$$$$$$$) d'un tel voyage doit être, pour le moins, ''significatif''
La partie Montréal - Panama, pour moi c'est fait. Reste à faire Panama - Terre de Feu. Un jour.......
Bon préparatifs
Pour +/- 50% du trajet ''envisagé'' au Québec il n'y a pas de routes, ni même de ''pistes''. Pour une personne, mais mieux pour plusieurs motocyclistes d'aventure, il n'est pas impossible de faire le tour comme tu le ''souligne'' mais présente de sérieux défi en approvisionnement;
1- il n'y a pas de route, le territoire est assez ''hostile'' pour tous types de véhicules, énormément de planifications de passages/choix de trajectoires à prévoir
2- le ravitaillement doit être planifié avec soin soit via des pourvoiries un peu ici et là sur le territoire (pas reliées entre elles sauf par avion ou canot pour certaines, AUCUNE avec une distance régulière entre elles) OU encore faire larguer à des points géographiques déterminés (déterminé par l'autonomie) carburants et aliments et là on entre dans un autre type de voyage.
Sans compter aucune idée du temps nécessaire à faire le tour de la partie nord du Québec (km / jour moyen ???) et rencontré son fameux climat
Je ne sais pas si ça déjà été tenter mais le seul coût ($$$$$$$$) d'un tel voyage doit être, pour le moins, ''significatif''
La partie Montréal - Panama, pour moi c'est fait. Reste à faire Panama - Terre de Feu. Un jour.......
Bon préparatifs
En fait, mon "itinéraire" au Québec n'en est pas un.
Tracé au jugé, sans connaitre le réseau routier, c'était juste pour dire que j'aimerais bien faire un petit tour de votre région avant de descendre plus au sud.
C'est un rêve, aujourd'hui inaccessible, de parcourir du nord au sud le continent américain.
Il est certain que c'est nettement plus coûteux pour moi que de descendre en Afrique via l'Espagne!
Mais les rêves sont parfois faits pour être réalisés. Ainsi, pour moi, Tamanrasset et l'ermitage du père de Foucauld, le Tassili N'Ajjer, l'Akakous en Libye, le désert blanc égyptien, le Sinaï, Petra, Damas, Palmyre, Ispahan, le Balouchistan, l'Himalaya. Des noms d'abord lus dans des livres qui ont alimenté mon imagination et, parfois beaucoup plus tard, des lieux extraordinaires que j'ai eu la chance de parcourir.
Alors, pourquoi pas, dans quelques années, un long voyage de l'autre côté de l'Atlantique....
Et si ce n'est pas possible, il y aura toujours une autre destination car j'aime tant cet acte de me déplacer au guidon de ma moto à la découverte d'autre chose. C'est un bonheur à chaque fois renouvelé, dont je ne me lasse pas.
Nicolas Bouvier a écrit un magnifique livre "L'usage du monde" , récit d'un voyage, (mais bien plus que ça en fait), effectué en 1953 et 1954 entre la Yougoslavie et l'Afghanistan.
Il a écrit notamment cette phrase dans laquelle je me retrouve totalement:
" A mon retour, il s'est trouvé beaucoup de gens qui n'étaient pas partis pour me dire qu'avec un peu de fantaisie et de concentration, ils voyageaient aussi bien sans lever le cul de leur chaise. Je les crois volontiers. Ce sont des forts. Pas moi. J'ai trop besoin de cet apport concret qu'est le déplacement dans l'espace. Heureusement d'ailleurs que le monde s'étend pour les faibles et les supporte, et quand le monde, comme certains soirs sur la route de Macédoine, c'est la lune à main gauche, les flots argentés de la Morava à main droite, et la perspective d'aller chercher derrière l'horizon un village où vivre les trois prochaines semaines, je suis bien aise de ne pouvoir m'en passer".
La première phrase que tu cite de l'écrit de Bouvier est toujours d'actualité, avec ceux qui, aujourd'hui, font un ''voyage'' via internet ''sans lever le cul de leur chaise'' Moi aussi j'ai le besoin de rencontrer l'autre, chez lui, de rencontrer son monde, de découvrir, de poser des questions mais surtout d'écouter et de comprendre.