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Un autre motocycliste de décédé

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(@minou)
Membre

Vers 07:00 ce matin à Québec un jeune motocycliste ratta une courbe et fini sa course dans un parapet de béton, regrettablement il est décédé là.

Faite attention les amis, redoublé de prudence et de patience, vaut mieux arriver 5 minutes plus tard que de ne pas arriver du tout.

Depuis les derniers 4 jours, trop d'accident et trop de décès de toute les catégories.

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Début du sujet Posté : 17 mai 2010 04:18
(@specteur)
Membre

J'avais oublié de vous dire, que Julie Marcoux de MonTopo au réseau TVA devrait, en principe, passé 1-2 photos que j'ai prisent dimanche de cycliste. Pourquoi je parle de 'cycliste'? Parce que bien des gens associent cycliste et motocycliste comme 'dérangeant' sur la route.

Ces cyclistes prennent beaucoup d'espace et rendent les automobilistes anxieux.
Quelques minutes avant de pouvoir prendre les photos, les 6 cyclistes prenaient les 2 voies direction sud du Boul Labelle coin Souvenir. Ils étaient tout simplement en balade et la route leur appartenait.
Aussi bizarre que cela puisse paraître, c'était tous des adultes.

3 mortes vendredi, 1 samedi et 1 ce matin et personne ne semble comprendre.

Je viens de voir ta photo du troupeau de cycliste pleine largeur!

Je suis justement venu voir si tu en avais parlé. Je me disais que les Serglo à Laval ne devaient pas être nombreux !

Bonne initiative !

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Posté : 17 mai 2010 16:10
(@serglo)
Membre

Je suis justement venu voir si tu en avais parlé. Je me disais que les Serglo à Laval ne devaient pas être nombreux !

Bonne initiative !

Non, je n'ai rien ajouté Specteur.

Après une 'chronique choc' et des photos ààààà TiVi, je prends un break!!! LOL pas pour longtemps quand même!!!! LOL

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Posté : 17 mai 2010 17:20
(@cordom73)
Membre

si on parle du motocycliste de 51 ans, il aurait dérappé sur du sable, le ministère des transports n'ayant pas encore fait le ménage à cet endroit. Il aurait tenté de rammener son engin sans succès. Il roulait à la vitesse permise.

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Posté : 17 mai 2010 21:33
(@minou)
Membre

Après une 'chronique choc' et des photos ààààà TiVi, je prends un break!!! LOL pas pour longtemps quand même!!!! LOL

Ne lâche surtout pas tes chroniques choc Serglo, ça fait réfléchir les gens et lance les discussions et débats.

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Début du sujet Posté : 18 mai 2010 02:42
(@m109r_2008)
Membre

Suite à ces récents évènements, je me suis fait la réflexion qu'il pouvait bien s'agir d'une question d'attitude et de mentalité ou je ne sais trop quoi.

D'après moi, tu as mis le doigt sur le gros bobo. C'est avant tout une question de mentalité. Simplement traverser les lignes et tu notes un chnagement radical dans la façon de conduire, si tu voyages ailleurs dans le monde et instantanément tu vois que c'est différent. J'ai visité des villes pas mal plus populeuses que Montréal (Mexico City MX, Londres UK, Buenos Aires Ar etc.. ) mais les gens n'ont pas ce coté arrogant en conduisant. Au Québec les lois c'est pour les autres.

Combien de fois quelqu'un viens nous couper dans une sortie sur l'autoroute et nous brandit le poing (malgré le fait que le conducteur coupe tout le traffic et franchit une ligne double etc.. ) c'est vraiment fréquent. Les clignotants: je pense que la culture du "flasher" est unique au Québec. Je devine que vous remarquez qu'au Québec peu de gens utilisent les clignotants. C'est facile à comprendre, ici c'est à peu près la seule place au monde que si tu mets ton clignotant pour aviser d'un changement de voie, le monde va t'empêcher de passer pour pas que tu te mettes en avant d'eux. C'est la loi du Dr Jekyll et Dr Hyde ou tu vois une mère de famille toute tranquille devenir agressive et non respectueuse des lois dès qu'elle entre dans son engin. Avant c'était facile de cibler les conducteurs à problèmes. Un balayage visuel, tu spottais les Civic et tu savais quoi éviter. Le problème est que c'est maintenant généralisé. Ce n'est plus certains individus, c'est une minorité qui grossit.

Je pense que trop d'années à se déresponsabiliser de nos actions (que ce soit no fault ou autres, au Qc personne n'est jamais responsable de rien c'est toujours collectif et "différent") on amené le conducteur moyen a oublier les règles de bases du civisme et de la sécurité. La conception que nos véhicules sont beaucoup plus avancés et sécuritaires fait que on ne réalise pas que c'est notre vie et surtout celle des autres que l'on met en jeu quand on utilise un moyen de transport.

JP

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Posté : 18 mai 2010 07:07
(@mandra)
Membre

Le MTQ fait présentement un campagne de sensibilisation à l'endroit de la cordialité au volant et personnellement je crois que ça fonctionne. Je roule en moto dans le gros trafic tous les jours et je fais un contact visuel avec les gens autour de moi pour m'assurer qu'ils m'ont bien vue et à 95% du temps ils me laissent passer et ne font pas de manœuvres dangereuses et/ou agressives. Le 5% de clown sont ceux qui évitent mon regard.
De plus, je garde une distance sécuritaire permettant aux gens des autres voies de changer de voie au besoin.
Il serait bien que l'enveloppe accordée à cette campagne de sensibilisation soit gonflée ce qui éviterait l'arrivée de nouvelles lois toutes plus astreignantes les unes les autres.
Car plus de lois = moins j'ai besoin de réfléchir = moins de GBS

En ce qui a trait au "no fault" il faut connaître les systèmes législatifs du Québec pour ce prononcer. À cette effet, je vais peut-être écrire un texte pour qu'on arrête de le démoniser, car il permet à notre système de bien fonctionner contrairement à ce que l'on peut croire à priori!

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Posté : 18 mai 2010 09:21
PatM
 PatM
(@patm)
Membre Admin Registered

Je lis les mêmes commentaires sur les sites de moto américains.
C'est vrai qu'ils sont en général plus courtois mais ils sont aussi plus distraits, par leurs cellulaires et autres.
Et ils affectionnent les grosses bagnoles et VUS.
Ils ont peu de discipline de voies sur l'autoroute. Ils peuvent rouler à 50mph à gauche et d'autres vous dépasser à 90mph à droite, sans avertir.
Moins dangereux? Pas sur.

Ici ce n'est pas une question de responsabilité. Personne ne veut "pocker son char".
Mais c'est une question d'attitude.
C'est du: Je suis le roi et maitre de la route, elle est à moi.
Je paye assez cher de taxes.
Tassez vous.
Regardez mon char ou mon gros bécyk.
J'ai du cash!.
Ton ti-vélo, bécyk, char, truck n'a pas d'affaire là.
Je suis pressé même si ça n'avance pas...

Bon heureusement, le MdT a fait un pas dans ce sens avec sa campagne du printemps sur la courtoisie au volant. Me semble qu'on en voit un peu plus. En espérant que ça pogne comme on dit. LOL

Ride Safe!

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Posté : 18 mai 2010 09:39
(@mandra)
Membre

Je suis au travail et j'ai pas trop le temps de rédiger un gros texte sur le No fault mais voici ce que j'ai trouvé.

Mais avant tout il faut savoir distinguer droit civil et droit criminel, une autre chose que je ne ferais pas aujourd'hui!!

Notre nouveau gouvernement songe à remettre en question le principe du No Fault, autrement dit à
rétablir le droit de poursuite devant le tribunal civil contre les personnes trouvées responsables d’une
infraction au Code criminel. En effet, certains reprochent au régime actuel d’assurance automobile
d’exclure le droit de poursuite.
2 Mais est-ce réellement une faiblesse ou n’est-ce pas plutôt la force du système actuel qui, justement,
fait qu’on n’a jamais besoin de poursuivre afin d’obtenir compensation pour ses blessures?
Rappelons que, instauré il y a 25 ans, le No Fault, ou indemnisation des blessures sans égard à la
responsabilité, apportait une solution universelle à tous les Québécois (conducteurs, passagers,
piétons, cyclistes…) où qu’ils soient dans le monde pour régler les problèmes de solvabilité, délais,
frais de justice et disparités dans le montant des règlements prévalant antérieurement. Avant 1978,
les indemnités qu’obtenaient les blessés de la route dépendaient de leurs moyens financiers, de ceux
des responsables, et de l’habileté des juristes à plaider la cause de leurs clients.
3 Personne ne serait obligé de poursuivre, selon ce que l’on entend du projet de réforme. Mais son
effet boomerang ferait en sorte que, malgré le peu d’automobilistes reconnus coupables chaque année
de conduite criminelle et le peu de récidivistes indemnisés par le système, ce sont en réalité des
milliers de personnes qui seraient automatiquement susceptibles d’être poursuivies. Qui sera un
« criminel de la route »? Un sondage effectué par la firme Léger Marketing en décembre 2000
auprès de conducteurs révélait que 44% estimaient qu’il pourrait leur arriver de conduire avec un
taux d 'alcoolémie de 0,09, ce qui représenterait déjà quelque deux millions de conducteurs
potentiellement « poursuivables » et non indemnisés lors d’un éventuel accident. Car en plus de
restaurer le droit de poursuite, le gouvernement propose aussi de permettre à la Société de l’assurance
automobile du Québec de cesser d’indemniser les personnes reconnues coupables de conduite
dangereuse et blessées, et de leur réclamer toute somme versée pour d’autres victimes de l’accident
qu’elles ont causé.
4 Quant aux poursuites, risque-t-il d’en coûter plus cher en frais de justice (incluant l’établissement de
la preuve de responsabilité) que ce qu’on veut faire épargner à la SAAQ? Même si on peut
comprendre les victimes de vouloir décider elles-mêmes de poursuivre ou non la personne
responsable de la situation tragique dans laquelle elles se trouvent, qui va poursuivre dans les faits?
Seuls les gens fortunés qui pourront se le permettre? Quant aux chauffards « riches », ils pourront
bien se défendre… Et la majorité des coupables sont généralement insolvables. Plus concrètement,
les Québécois sont-ils prêts à assumer collectivement les conséquences d’une réforme, notamment les
hausses substantielles des primes d’assurance que pourrait entraîner l’abolition du No Fault, ainsi que
la prise en charge par la collectivité de ceux qui n’auraient plus d’indemnisation, y compris pour des
soins hospitaliers?
5 Si l’objectif de punir davantage les « criminels de la route » et de prévenir les accidents est
parfaitement louable, le faire en changeant tout notre système d’assurance est-il la solution? Des
études démontrent qu’il n’en résulterait aucun effet dissuasif, contrairement à la surveillance
policière qui suscite la crainte de se faire prendre. Par ailleurs, notre bilan routier n’a cessé de
s’améliorer justement depuis les 25 dernières années…
ÉDITORIAL : No Fault : Ou se situe l’intérêt collectif des
Québécois? (suite)
6 Enfin, la situation actuelle n’est pas parfaite et on peut sûrement l’améliorer. Comment?
Commençons par maximiser les outils que nous possédons déjà : Code criminel, Code de la sécurité
routière, coûts des primes d’assurance, etc., pour pénaliser davantage toute personne coupable de
conduite criminelle, qu’il y ait accident ou non, que ce soit la première infraction ou non, tout en
nous montrant plus sévères avec les récidivistes. On devrait revoir les compensations et les services
accordés aux victimes. Car il semble que le véritable problème, ici, soit davantage l’indemnisation
appropriée des victimes d’accidents, que le désir d’assouvir une forme de vengeance.
7 Au moment même où les autres provinces jettent un regard intéressé sur notre système, toujours un
des moins chers qui soient, et y voient peut-être la solution à la montée vertigineuse des coûts
d’assurance ailleurs au Canada, soyons prudents avant de décider d’y créer une telle brèche. Une
chose est certaine : dans ce projet, le gouvernement doit non seulement tenir compte de l’intérêt des
victimes mais aussi penser à celui de l’ensemble de tous les usagers de la route et de la collectivité
québécoise.
Paul A. Pelletier
Touring Automne 2003

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Posté : 18 mai 2010 09:56
PatM
 PatM
(@patm)
Membre Admin Registered

Paul A. Pelletier
Touring Automne 2003

Ce texte résume bien ce qui se produirait si l'on changeait le mode d'indemnisation sans égards à la faute. Il faut noter, à la décharge du gouvernement qu'il n'est plus dans l'actualité, il date de 2003, au moment ou le ministre de la justice était Marc Bellemare.
M Charest a fermé la porte à tout changement sur ce point.
Avec raison d'ailleurs.

Ride Safe!

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Posté : 18 mai 2010 11:31
(@mandra)
Membre

Paul A. Pelletier
Touring Automne 2003

Ce texte résume bien ce qui se produirait si l'on changeait le mode d'indemnisation sans égards à la faute. Il faut noter, à la décharge du gouvernement qu'il n'est plus dans l'actualité, il date de 2003, au moment ou le ministre de la justice était Marc Bellemare.
M Charest a fermé la porte à tout changement sur ce point.
Avec raison d'ailleurs.

Malheureusement je constates que plusieurs personnes blâmes l'indemnisation sans égards à la faute (No fault).
Lorsque le problème n'est pas là.
Et ce texte, malgré qu'il date, fait la démonstration qu'il s'agit d'un "bon" système. (je pèse mes mots car il n'y a pas de système parfait)

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Posté : 18 mai 2010 11:58
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