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Assurance auto: primes réduites grâce à Big Brother

 
Max
 Max
(@max)
Équipe Admin Registered

voilà ca commence, bientot on va tous se promener sur les autoroutes a 40 km/h avec des Hammers tous de la meme coleur, 400 metres de distance de securitè garantis par un systeme de calcul de distance automatique et habillé full motocycliste, inclus le casque, dans ce cas la la prime va baisser de 38,333333333% ou au contraire, tu ne veut pas faire cela ? ta prima va augmenter de 58%

Bien sur tout le monde sera connectĂ© a Facebook Dash 1

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Une prime d'assurance automobile 25% moins élevée en échange d'une surveillance constante de la conduite grâce au GPS. Tel est le marché que proposent de plus en plus de compagnies d'assurances.

Industrielle Alliance et Desjardins offrent toutes deux une assurance modulée selon la conduite du client: s'il fait des excès de vitesse ou des freinages et accélérations brusques, sa prime augmente.

Les habitudes de conduite

Une boĂ®te noire contenant un GPS et un accĂ©lĂ©romètre enregistre les donnĂ©es et les envoie plusieurs fois par jour Ă  la compagnie d'assurances. Pour les excès de vitesse, par exemple, la vitesse est calculĂ©e chaque minute, en mesurant la distance parcourue pendant une seconde. Ensuite, elle est comparĂ©e Ă  une carte des limites de vitesse colligĂ©e par le ministère des Transports. Selon Paul-AndrĂ© Savoie, prĂ©sident de Baseline Telematics, la firme qui analyse les donnĂ©es pour Industrielle Alliance, chaque compagnie d'assurance a un degrĂ© de tolĂ©rance pour les excès de vitesse. «Par exemple, sur l'autoroute, un excès de vitesse est comptabilisĂ© Ă  partir de 118 km/h, comme le fait la police. En ville, c'est plutĂ´t 60 Ă  65 km/h.»

 

Pour les accélérations et les freinages brusques, un accéléromètre comptabilise ces travers, qui indiquent généralement une conduite risquée ou à tout le moins impulsive. Pour les motocyclistes, Baseline a de plus imaginé un accéléromètre mesurant la force centrifuge, pour détecter les conducteurs qui prennent les tournants à haute vitesse.

Desjardins offre un rabais aux automobilistes qui ne prennent pas le volant la nuit et le moins possible durant les heures de pointe. «La nuit, il y a de la fatigue et on voit moins bien; c'est le moment le plus risqué de la journée», explique Denis Côté, vice-président, commercialisation chez Desjardins Assurances. «Et durant les heures de pointe, il y a plus de risques d'accident.» La prime diminue également si l'automobiliste se sert peu de sa voiture.

Par ailleurs, Baseline vient de conclure un partenariat avec le géant des bases de données SAP, pour détecter d'autres facteurs de risque dans les habitudes de conduite dans les téraoctets de données glanées chaque jour par les boîtes noires des automobilistes.

Jusqu'Ă  25% de rabais

Les premiers clients d'Ajusto de Desjardins, lancé ce printemps, et de Mobiliz d'Industrielle Alliance, lancé en 2012, sont des jeunes, des automobilistes ayant eu plusieurs accidents et des automobilistes, au contraire, très prudents. «Les prudents sont tannés d'avoir des primes plus élevées à cause des autres», explique Paul-André Savoie, président de Baseline Telematics, la firme qui analyse les données pour Industrielle Alliance. «Les jeunes peuvent échapper aux primes très élevées de leur groupe d'âge. Et les automobilistes qui ont eu plusieurs accidents et ont décidé d'être plus prudents peuvent bénéficier plus rapidement de leur changement d'attitude au volant.»

Ajusto permet une baisse de prime allant jusqu'à 25%, avec un calcul sur une base annuelle. Mobiliz, dont les primes sont calculées chaque mois, prévoit un rabais allant jusqu'à 25%, mais aussi une pénalité pouvant doubler la prime pour les conducteurs délinquants. Dans les deux cas, les clients peuvent voir ce qu'on leur reproche en consultant un site internet sécurisé.

«Il y a eu plusieurs tentatives de lancer des produits similaires, mais la technologie n'était pas prête», explique Denis Côté de Desjardins Assurances. «Il fallait installer les appareils dans un magasin spécialisé. Maintenant, le client peut le brancher lui-même en cinq minutes.»

Paul-André Savoie, pour sa part, considère que son système est le prolongement naturel de sa carrière. Dans les années 90, il avait lancé Boomerang, un système de repérage des voitures volées par GPS qui avait fait fureur auprès des compagnies d'assurances. «La télématique, c'est l'avenir de l'assurance automobile», conclut l'homme d'affaires de Québec.

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Un jugement au service de la télématique

Depuis l'an dernier, les assureurs européens n'ont plus le droit d'offrir des primes moins élevées aux femmes qu'aux hommes. C'est une décision de la Cour européenne de justice, en 2011, qui a interdit le recours au sexe dans l'établissement des primes d'assurance automobile. La décision faisait suite à la plainte d'une association de consommateurs belges. Les assureurs automobiles ont fortement réagi et un rapport d'Ernst&Young a évalué que leurs profits baisseraient de 2% parce qu'ils pourraient difficilement augmenter les primes des femmes pour compenser la baisse des primes des hommes. Plusieurs voient la télématique comme la solution au problème, selon Paul-André Savoie, de Baseline Telematics. «Ce jugement a beaucoup aidé la télématique», dit-il. Ça remplace vraiment bien le sexe pour l'évaluation du risque. À mon avis, éventuellement, on pourra même se passer de l'âge.»

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Début du sujet Posté : 20 août 2013 07:09
(@larryd)
Membre

L'oeil nous observe, Goerge Orwell 1984

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Posté : 20 août 2013 09:43
PatM
 PatM
(@patm)
Membre Admin Registered

L'oeil nous observe, Goerge Orwell 1984

Lol J'ai pensé la même chose quand j'ai lu l'article.

Toute l'idée derrière cette technologie est que la vitesse serait la cause pricipale des accidents alors qu'elle n'est qu'un facteur aggravant. C'est désolant. Sad

Ride Safe!

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Posté : 20 août 2013 14:09
(@le-novice)
Membre

Ceux qui ont sauté sur ce nouveau "gadget" n'ont peut-être pas bien capté toute la dimension à quel point c'est une véritable laisse électronique

Encore 2 ou 3 pas et ce sera l'eugenisme pour la fixation des primes d'assurace

Pour ma part, je vais résister a ca le plus longtemps possible.

 

8

RĂ©pondreCitation
Posté : 28 août 2013 13:38
(@tioui)
Membre

Ceux qui ont sauté sur ce nouveau "gadget" n'ont peut-être pas bien capté toute la dimension à quel point c'est une véritable laisse électronique
Encore 2 ou 3 pas et ce sera l'eugenisme pour la fixation des primes d'assurace
Pour ma part, je vais résister a ca le plus longtemps possible.
 
8

+1 Ce que je crains, c'est le jur où les assurances chargerons systématiquement plus cher à ceux qui refuseront de se faire épier. Ils nous diront : "Si vous n'avez rien à vous reprocher, pourquoi vous cacher" Je la vois venir celle là...

 

 

RĂ©pondreCitation
Posté : 8 octobre 2013 08:59
 Debi
(@debi)
Membre

Effectivement, ce système va un peu trop loin!

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Posté : 8 octobre 2013 13:51
(@shovel)
Membre

Moi je trouve cela très intéressant, je fais parti des très prudents je dois avouer. Je vais m'informer, merci de m'avoir fait connaître cette nouvelle méthode.

 

Shovel :-)

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Posté : 11 octobre 2013 09:31
(@jean1212)
Membre

Au nom du "terrorisme", le gouvernement et la police voudront avoir accès à ces données, tout ça dans le plus grand secret.

On pourra aussi envoyer de la publicité ciblée, selon les endroits où vous aimez circuler.

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Posté : 11 octobre 2013 12:56
(@rorhirrim)
Membre
Le Novice a ecrit:

Ceux qui ont sauté sur ce nouveau "gadget" n'ont peut-être pas bien capté toute la dimension à quel point c'est une véritable laisse électronique
Encore 2 ou 3 pas et ce sera l'eugenisme pour la fixation des primes d'assurace
Pour ma part, je vais résister a ca le plus longtemps possible.
 
8

+1 Ce que je crains, c'est le jur où les assurances chargerons systématiquement plus cher à ceux qui refuseront de se faire épier. Ils nous diront : "Si vous n'avez rien à vous reprocher, pourquoi vous cacher" Je la vois venir celle là...

J'appuie!  On mère le monde par la peur Diablo

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Posté : 11 octobre 2013 14:21
(@shovel)
Membre

Je pense que si tu roule pas plus vite que les limites, si tu freine pas à dernière minute parce que t'arrives trop vite à une place, tu peux être récompensé, c'est cool pour moi, c'est ma conduite, si je peux sauver en assurances, tant mieux :-))))

C'est un choix aussi, t'embarques ou pas, rien n'oblige, c'est juste les assurances :-)

En tout cas c'est ma conduite depuis toujours à moto, celle qui serait récompensée, je ne vois pas pourquoi je ne sauverais pas.

Merci encore d'avoir fait découvrir :-)

Shovel !

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Posté : 11 octobre 2013 16:11
Max
 Max
(@max)
Équipe Admin Registered

ca c'est un autre danger de ces systemes, convaincre le monde qui "ne connais pas trop"  que rouler lentament ca veut dire etre en securitè oufffffffff quelle illusion ........ c'est exactement le contraire ouffffff

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Début du sujet Posté : 11 octobre 2013 16:22
Max
 Max
(@max)
Équipe Admin Registered

NON, LA VITESSE NE TUE PAS ! 
Par Jean-Louis Rallu : de l'Institut national d'Ă©tudes dĂ©mographiques 
Science et Vie, n°888 (Septembre 1991), une excellente lecture par ailleurs!   
Les limitations de vitesse n'ont pas du tout les vertus que leur prĂŞtent les pouvoirs publics : l'Ă©tude des statistiques indique, bien au contraire, qu'elles sont plus dangereuses que les excès de vitesse. Si l'on s'obstine Ă  les maintenir, on ne descendra pas au-dessous du seuil tragique de 10000 morts et de dizaines de milliers de blessĂ©s par an. Les spĂ©cialistes le savent. Science et Vie explique ici ce qu'on nous cache. 
L'hécatombe régulière sur les routes de France reste inacceptable. En 1990, 10300 morts et 50000 blessés graves, dont une bonne partie handicapés à vie. Dégâts inchiffrables. Parmi les chiffrables, les purement matériels, une centaine de milliards de francs de dégâts. A l'égard de la sécurité, la France se place dans le peloton de queue européen, avec un taux de 205 tués par million de kilomètres parcourus et de 400 tués par million de véhicules, soit le double de la Suède.

>- - - - -   - - - - - - - Vous en Ă©tiez lĂ  - - - -- - - - - - - - - - <

On n'en est certes plus Ă  la croissance rĂ©gulière qui prĂ©valait jusqu'en 1972, mais le bilan stagne depuis quelques annĂ©es. La vitesse est dĂ©signĂ©e comme le flĂ©au principal. En fait, la vitesse par elle-mĂŞme n'est pas une cause d'accident, mais elle constitue une cible idĂ©ale. En effet, c'est l'argument le plus parlant, elle est facile Ă  mesurer, et elle frappe plus les imaginations que l'alcool au volant, la vĂ©tustĂ© des vĂ©hicules, l'inexpĂ©rience des conducteurs ou leur irresponsabilitĂ©. En cas d'accident, elle est sans aucun doute un facteur aggravant et, quelle que soit la cause première de l'accident, c'est toujours en fonction de la vitesse que sont mesurĂ©es la force de l'impact et les consĂ©quences sur le vĂ©hicule et ses passagers. Enfin, la pĂ©nalisation de la vitesse permet de remplir les caisses de l'État avec une efficacitĂ© remarquable tout en lui donnant bonne conscience.

La rĂ©pression a donc Ă©tĂ© mise en place, il y a 18 ans. Pour la justifier, on cite des statistiques pĂ©remptoires (on serait tentĂ© de dire plutĂ´t : prĂ©emptives) et l'on dĂ©signe Ă  la vindicte populaire le moindre excès de vitesse, mĂŞme s'il ne dure que quelques secondes, et mĂŞme si le passĂ© de son auteur, Ă  travers le dossier dĂ©tenu par son assureur, prouve qu'il ne s'agit pas d'un conducteur dangereux. 
Il est donc trop facile d'interpréter les statistiques dans le sens voulu, alors que les pouvoirs publics, au lieu de généraliser, pourraient établir la véritable responsabilité de la vitesse. Pour cela, ils ont les moyens - et sont seuls à les avoir - d'établir une corrélation entre les causes des accidents et les catégories d'usagers impliqués. Ils ont à la fois les éléments d'analyse et accès aux fichiers des assureurs.

S'ils s'en donnaient la peine, on s'apercevrait que la loi est faite surtout pour protéger le conducteur du dimanche des risques d'accident qu'il est susceptible de provoquer lui-même. Démarche démagogique s'il en est envers l'usage familial de la voiture, instrument de liberté au service d'un électeur incidemment pourvoyeur du fisc. Heureusement, il existe quelques bilans qui permettent d'infirmer les thèses officielles.

Cette contradiction et ce flou incitent dĂ©jĂ  Ă  recueillir avec rĂ©serve les assertions officielles. Celles-ci attribuent Ă  la vitesse, comme Ă  l'alcool, la responsabilitĂ© de 30% des accidents graves, selon la SĂ©curitĂ© routière, et de presque 50% pour le ministère des Transports. Qui croire ? D'ailleurs l'analyse du mode d'Ă©laboration de ces statistiques laisse vite un sentiment de gène, mĂŞme si on n'est pas un spĂ©cialiste de la question. Tout se passe comme si la responsabilitĂ© de la vitesse Ă©tait considĂ©rablement et artificiellement majorĂ©e. 
Le premier argument en faveur de la limitation de vitesse est que, chaque fois que la limite maximale a Ă©tĂ© abaissĂ©e, la sĂ©curitĂ© aurait progressĂ©. Ce lien de cause Ă  effet perd de son Ă©vidence quand on sait que la dĂ©crue de l'hĂ©catombe routière s'Ă©tait amorcĂ©e un an avant les toutes premières limitations gĂ©nĂ©rales, appliquĂ©es en juillet 1973 sur l'ensemble du territoire. Cette inversion spontanĂ©e de tendance, qui s'est accentuĂ©e Ă  la mi-1973, est due essentiellement au port de la ceinture de sĂ©curitĂ©, alors devenu obligatoire hors agglomĂ©ration, et de toute façon adoptĂ© Ă  grande Ă©chelle avant cette date grâce Ă  une campagne de sensibilisation. 
Si, statistiquement, le nombre d'accidents semble avoir baissé parallèlement, c'est tout simplement parce que seuls sont comptabilisés les accidents corporels. Grâce à la ceinture, nombre d'entre eux ont été limités à des dégâts matériels et ont ainsi échappé au recensement. Cette amélioration provient aussi, mais à un moindre degré, de l'impact positif qu'ont eu les limitations sur les conducteurs à risque (1), dans la mesure ou le respect des 90 km/h sur route et des 130 km/h sur autoroute atténue les conséquences des déficiences, de la maladresse ou de l'inexpérience. Car, cela est vrai, le risque pris par cette catégorie de conducteurs peut avoir des conséquences beaucoup plus graves à grande qu'à faible vitesse (en cas de freinage d'urgence, par exemple, le temps de réaction sera trop long chez un malvoyant). Ce qui implique logiquement que la régression de l'insécurité routière aurait pu être identique, voire supérieure, si la limitation avait touché uniquement ces conducteurs à risque, ou si l'on avait instauré des mesures vraiment indispensables, comme le contrôle régulier de la vue, la neutralisation des chauffards avérés et l'interdiction des épaves roulantes - ces conducteurs ne sont pas difficiles à repérer puisqu'il suffit d'examiner le dossier assurances, pour autant qu'il soit suivi. Ou encore si l'on avait organisé une véritable répression de l'alcoolisme au volant, y compris à partir de 0,5 g/l, et de la conduite sans permis. Ou enfin, si l'on avait engagé une réelle chasse aux excès de lenteur, notamment sur la ou les files de gauche, alors que la formation dispensée tend à installer dans son bon droit celui qui, en réalité, manque de civisme et de respect d'autrui, comme si la route était à monopoliser et non à partager. Quant aux voitures vétustes ou mal entretenues qui, aujourd'hui, sont encore très nombreuses sur les routes, il suffirait, pour s'en débarrasser, d'instaurer un contrôle technique périodique et sérieux, avec obligation de réparer pour que le véhicule soit autorisé à circuler. Bref, si l'on s'était livré à une traque plus efficace - mais plus difficile à décider et à mettre en œuvre ! - de l'irresponsabilité et de la délinquance.

Au lieu de cela, on a nivelĂ© par le bas, pĂ©nalisant ainsi les conducteurs confirmĂ©s, car on oublie trop souvent qu'il y en a, et beaucoup. Pour eux, la vitesse n'augmentait certes pas les risques. Un vieux principe juridique est qu'une loi qui n'est pas respectĂ©e doit ĂŞtre supprimĂ©e. Or, malgrĂ© la pĂ©nalisation actuelle de l'excès de vitesse, l'augmentation considĂ©rable du trafic et le dĂ©veloppement des autoroutes font que pratiquement toutes les voitures dĂ©passent largement les limitations. Les sanctions ne s'exercent donc qu'au hasard. 
On sait mĂŞme pertinemment que le nombre de voitures Ă  plus de 90 km/h sur route et 130 km/h sur autoroute est aujourd'hui très supĂ©rieur Ă  ce qu'il Ă©tait en 1972, du temps de la vitesse libre. Alors que des contrĂ´les systĂ©matiques effectuĂ©s par la gendarmerie juste avant l'entrĂ©e en vigueur de la limitation avaient indiquĂ© un taux d'Ă  peine 15% de dĂ©passement de vitesse (aujourd'hui, ces mĂŞmes contrĂ´les donnent entre 17 et 58% selon les voies). 
Selon un sondage rĂ©cemment effectuĂ© par l'Auto Journal, 45% des Français avouent dĂ©passer parfois 130 km/h sur autoroute et 71%, 90 km/h sur route. Le nombre d'accidents aurait donc du augmenter. Non. Le bilan s'amĂ©liore depuis vingt ans, bien qu'il reste en France encore très sombre. Et deux exemples statistiques prouvent que ce progrès a d'autres causes que les limitations. En Allemagne, en 1985, une petite portion (6%) du rĂ©seau autoroutier a Ă©tĂ© limitĂ©e Ă  100 km/h pendant un an, pour des Ă©tudes sur la pollution. Les accidents graves ont alors chutĂ© de 17% sur les tronçons limitĂ©s, certes. Toute dĂ©duction du rapport sĂ©curitĂ© vitesse est annulĂ©e par le fait que c'est exactement le taux d'amĂ©lioration qui a Ă©tĂ© enregistrĂ© sur le rĂ©seau Ă  vitesse libre. Conjoncture peut-ĂŞtre exceptionnelle ; les Allemands, cette annĂ©e-lĂ , avaient peut-ĂŞtre moins roulĂ©... ou bien Ă©taient-ils particulièrement inspirĂ©s par la prudence. Toujours est-il que les chiffres sont lĂ . Cet exemple est d'autant plus frappant qu'il semble contradictoire avec le suivant. En Suède, au dĂ©but de l'Ă©tĂ© 1989, la vitesse plafond a Ă©tĂ© ramenĂ©e de 110 Ă  90 km/h sur les autoroutes. RĂ©sultat : le nombre de morts a plus que doublĂ© par rapport Ă  la mĂŞme pĂ©riode de 1988. Explication la plus vraisemblable : la proportion de bons conducteurs dans ce pays doit ĂŞtre très importante, ce qui est d'ailleurs confirmĂ© par les statistiques gĂ©nĂ©rales europĂ©ennes, et, en consĂ©quence, la gĂŞne occasionnĂ©e Ă  ces conducteurs par la limitation a Ă©tĂ© plus forte que l'impact positif sur les conducteurs Ă  risque. Car il faut avoir prĂ©sent Ă  l'esprit le fait que le rĂ©seau routier suĂ©dois est proportionnellement plus restreint que celui de son homologue allemand, et d'une qualitĂ© largement infĂ©rieure. RĂ©sultat : pour couvrir une mĂŞme distance, le conducteur suĂ©dois est soumis Ă  plus rude Ă©preuve que son collègue allemand. 
Les tenants de la limitation invoqueront alors, sans doute, une Ă©tude de l'AGSAA (2), effectuĂ©e en 1986 sur 5 millions de vĂ©hicules en France, et visant Ă  dĂ©terminer le taux d'accidents des diffĂ©rentes versions d'un modèle. Le rĂ©sultat Ă©tait prĂ©visible : les voitures puissantes ou Ă  tendance sportive (GTI ou Turbo en particulier) ont jusqu'Ă  deux fois et demie plus d'accidents que la version de base. Mais cette statistique n'est pas probante : d'une part, elle ne permet pas de comparer les taux d'accidents d'un type d'automobile Ă  un autre ; d'autre part, et surtout, ces indices de frĂ©quence d'accidents ne tiennent compte ni du kilomĂ©trage annuel, ni de l'âge, ni de l'expĂ©rience des conducteurs, qui sont pourtant des Ă©lĂ©ments essentiels dans l'Ă©valuation du risque. En effet, les GTI et les Turbo, qui ont un très bon rapport puissance/prix, attirent une importante clientèle de jeunes, aussi Ă©pris de vitesse que dĂ©pourvus d'expĂ©rience et de maĂ®trise de leurs excès. 
Tant qu'Ă  invoquer l'AGSAA, on devrait citer l'enquĂŞte que cette association avait faite en 1984 sur la dangerositĂ© des gros rouleurs, ceux qui parcourent plus de 30000 km par an, quelquefois jusqu'Ă  100000, alors que la moyenne est de 13700 km. Elle rĂ©vĂ©lait que si le taux annuel d'accidents augmente avec le kilomĂ©trage, il ne lui est toutefois pas proportionnel. Ainsi, lorsque l'on passe de 15700 Ă  31600 km, c'est-Ă -dire le double, le taux n'augmente que de 40% et non de 100% comme on aurait pu penser. Et c'est pourquoi, en fin de compte, la frĂ©quence d'accidents au kilomètre est infĂ©rieure chez les gros rouleurs (30% dans ce cas). Entre les tout petits rouleurs (700 km/an) et les très gros rouleurs (plus de 60000), les Ă©carts sont Ă©normes (4 fois plus d'accidents par an mais 17 fois moins d'accidents au kilomètre !). Cette enquĂŞte comptabilise tous les sinistres dĂ©clarĂ©s, cumulant donc accidents matĂ©riels et corporels. Elle ne fait pas Ă©tat de la responsabilitĂ© des uns ou des autres dans la gravitĂ© des accidents, et ne peut donc reflĂ©ter la part de dangerositĂ© attribuable aux dĂ©voreurs de bitume. Mais elle Ă©tablit en toute logique que ces gros rouleurs, qui s'avouent hostiles aux limitations et qui sont le gibier tout dĂ©signĂ© des radars, conduisent mieux que les autres puisque, pour un parcours Ă©quivalent, ils ont moins de risque de causer un accident, ce qui est d'ailleurs logique compte tenu du poids de l'expĂ©rience. Cela ne signifie sans doute pas que les gros rouleurs soient infaillibles : si une part de leurs sinistres dits responsables peut ĂŞtre imputĂ©e Ă  l'infrastructure routière ou Ă  des conditions mĂ©tĂ©orologiques très difficiles, car ils sont contraints de rouler par tous les temps, ils sont aussi victimes de l'exaspĂ©ration causĂ©e par les limitations, qui les obligent Ă  passer plus de temps dans leur voiture, et qui les exposent donc Ă  la fatigue et Ă  la baisse de vigilance. De plus, nul n'est affranchi du droit Ă  l'erreur, d'autant plus que ces conducteurs sont souvent contraints de terminer leur trajet Ă  la nuit, pĂ©riode ou le risque d'accident s'Ă©lève notablement. Ce point est d'ailleurs confirmĂ© par les statistiques des causes d'accidents mortels sur les autoroutes de liaison (grandes distances de ville Ă  ville), Ă©laborĂ©es par l'Association des sociĂ©tĂ©s françaises d'autoroutes, organisme indĂ©pendant dont les mĂ©thodes d'analyse sont beaucoup plus rationnelles et objectives que celles des pouvoirs publics, dans la mesure ou elles livrent des faits, sans les interprĂ©ter pour faire passer un message. Bien que la vitesse moyenne pratiquĂ©e sur ces autoroutes soit beaucoup plus Ă©levĂ©e que sur route, on constate que la vitesse excessive isolĂ©e ne provoque que de 6 Ă  11% des tuĂ©s (elle figurait par exemple en 1987 Ă  la 6ème et dernière place des causes Ă©tablies), bien moins que la fatigue et l'assoupissement, qui font 20 Ă  30% des victimes. 
Le Livre blanc de la sĂ©curitĂ© routière n'en fait pas moins le procès de la vitesse, affirmant que les autoroutes de liaison (limitĂ©es Ă  130 km/h) ont un taux de tuĂ©s nettement supĂ©rieur (1 tuĂ© pour 100 millions de km parcourus) aux autoroutes de dĂ©gagement limitĂ©es Ă  110 km/h (0,7 tuĂ©). Cette belle Ă©vidence est malheureusement affaiblie par une omission importante : l'Ă©cart provient des embouteillages ! A preuve, le taux d'accidents corporels est presque deux fois plus Ă©levĂ© sur les autoroutes de dĂ©gagement (dessertes rapides autour des villes), pourtant censĂ©es ĂŞtre moins dangereuses, que sur les autres : respectivement 11,8 et 6,2 en 1990. Une autre statistique confirme ces rĂ©sultats : c'est celle qui permet de comparer l'Ă©volution annuelle, depuis 1983, du pourcentage de voitures de tourisme en excès de vitesse de jour, et l'Ă©volution du nombre annuel d'accidents corporels survenus Ă©galement de jour. Si la thèse de la responsabilitĂ© de la vitesse Ă©tait la bonne, on devrait s'attendre logiquement Ă  une relation de cause Ă  effet entre la vitesse et la gravitĂ© du bilan ; c'est-Ă -dire que ces deux indicateurs devraient Ă©voluer non seulement dans le meme sens, mais aussi Ă  peu près parallèlement. Or, d'une manière gĂ©nĂ©rale, les chiffres varient en sens inverse, c'est-Ă -dire que lorsque le nombre de gros excès de vitesse s'accroĂ®t, le bilan annuel s'amĂ©liore et vice versa ! Et dans les cas ou ces chiffres ne varient pas en sens opposĂ©, on constate qu'ils n'Ă©voluent pas de façon proportionnelle. En conclusion, si la vitesse est bien, pour certains dans certaines conditions, un facteur aggravant, et si les très gros excès de vitesse (ainsi que beaucoup d'excès moins importants chez les conducteurs Ă  risque) sont condamnables, la recrudescence des excès de vitesse a une influence globalement favorable sur le nombre d'accidents corporels, (mais aussi d'ailleurs sur celui des morts), et n'a donc pas de consĂ©quences nĂ©gatives sur la sĂ©curitĂ© routière, bien au contraire. Il faut bien reconnaĂ®tre que c'est le respect des limitations qui est un facteur d'accident. Par la congestion du trafic, l'Ă©nervement de ceux qui les subissent et l'entĂŞtement de ceux qui s'instaurent en justiciers : Je roule au maximum autorisĂ©, donc nul n'a le droit de me dĂ©passer et je peux coller Ă  celui qui me prĂ©cède. 
Même conclusion quand on compare l'évolution, depuis 1973, du nombre d'heures passées par la gendarmerie à contrôler la vitesse à celle du nombre des accidents sur le réseau contrôlé par cette même gendarmerie . Si la vitesse était vraiment la cause essentielle d'accidents, les deux chiffres, chaque année, devraient varier en sens inverse puisque la surveillance de la vitesse est en principe destinée à limiter ou faire régresser l'hécatombe routière. Or, cette évolution a lieu seulement 7 fois sur 17 (années 1974, 77, 82, 83, 84, 87 et 89). Et de toute façon, là encore, on constate qu'en 1983 et 1987 il existe un écart important entre les deux chiffres. Autrement dit, la diminution du nombre d'accidents ne peut pas être imputée à l'augmentation du volume de surveillance de la vitesse, qui est très faible. Et l'amélioration du bilan en 1974 est due essentiellement, on l'a vu, au port de la ceinture et, dans une moindre mesure, à l'impact positif des limitations sur les conducteurs à risque (peut-être aussi à la baisse importante du trafic consécutive au premier choc pétrolier).

Force est donc de constater que la rĂ©pression de la vitesse n'a pas l'effet que prĂ©tendent les pouvoirs publics. Comment en serait-il autrement quand cette rĂ©pression s'exerce la plupart du temps en des lieux ou la vitesse n'est pas dangereuse : descentes, zones droites et dĂ©gagĂ©es (mais cinĂ©momètre masquĂ© par une pile de pont !) ? Voire en des circonstances ou, paradoxalement, elle concourt Ă  la sĂ©curitĂ© : dĂ©passement le plus rapide possible pour dĂ©gager la voie ? 
La dĂ©couverte d'un radar peut aussi entraĂ®ner une perturbation du trafic par des freinages intempestifs ; et ces radars, bizarrement, ne sont plus lĂ  quand les conditions de circulation peuvent devenir vĂ©ritablement dangereuses, sous la pluie, par exemple. Ils perdent donc de leur crĂ©dibilitĂ© et de leur efficacitĂ©. En revanche, la prĂ©vention contre l'alcool aurait une tout autre portĂ©e en matière de sĂ©curitĂ© routière. Malheureusement, la carence est flagrante dans ce domaine. Or tout le monde sait que l'alcool, mĂŞme Ă  faible dose, rend euphorique. Sauf s'il s'agit de quelqu'un d'exceptionnel, chez lequel les automatismes sont très puissants, un conducteur qui a bu va, non seulement enfreindre les règles Ă©lĂ©mentaires du Code de la route (conduite Ă  gauche, non-respect des prioritĂ©s et de la signalisation en particulier), mais il aura aussi tendance Ă  rouler vite, voire très vite, sans s'en rendre compte, comportement aggravĂ© par la diminution de ses facultĂ©s visuelles, de la rapiditĂ© de ses rĂ©flexes et de sa facultĂ© Ă  rĂ©agir convenablement face Ă  l'imprĂ©vu. Dans ces conditions, quand un chauffard ivre provoque un accident Ă  vitesse Ă©levĂ©e, il est malhonnĂŞte de considĂ©rer la vitesse comme l'une des causes de l'accident ; elle n'est que la consĂ©quence de l'Ă©tat d'Ă©briĂ©tĂ©. MĂŞme si l'alcoolĂ©mie est lĂ©gèrement infĂ©rieure Ă  la limite lĂ©gale de 0,8 g (en France), on ne peut absolument pas dire qu'elle ne soit pas la cause de l'excès de vitesse, puisqu'il a Ă©tĂ© Ă©tabli formellement que le danger commence sĂ©rieusement Ă  0,5 g/l (limite dĂ©jĂ  adoptĂ©e dans bon nombre de pays et qui deviendra probablement la limite europĂ©enne). Et pourtant, dans ce cas, c'est seulement cet excès de vitesse qui sera pris en compte, en l'absence d'autres causes manifestes, bien sur, pour Ă©tablir les statistiques. Rappel opportun : outre l'alcool, de nombreux mĂ©dicaments (anti-dĂ©presseurs et psychotropes), sans parler des drogues illicites, induisent l'euphorie. D'autres (hypotenseurs, par exemple) induisent de la fatigue et une baisse de vigilance (3). Mais leur prĂ©sence dans le sang n'est jamais recherchĂ©e, ce qui conduit, lĂ  encore, Ă  ne retenir que la vitesse comme cause de l'accident. Et pourtant, une enquĂŞte menĂ©e en 1988 par le SAMU de Lille a montrĂ© que 15,5% des conducteurs impliquĂ©s dans des accidents corporels prĂ©sentaient dans leur sang des traces de tranquillisants. De plus, 6,5% de ces mĂŞmes conducteurs avaient en plus des traces d'alcool. MĂŞme si l'on veut les croire honnĂŞtes, les statistiques officielles ne sont donc pas valables. 
MĂŞme dans les enquĂŞtes REAGIR (4), il est arrivĂ© qu'on mĂ©lange les facteurs favorisants, dĂ©clenchant et aggravants, alors que leur diffĂ©renciation a un intĂ©rĂŞt fondamental en accidentologie. Si l'on n'ouvre pas le vrai dossier, on ne conciliera jamais libertĂ© de circulation et droit Ă  la sĂ©curitĂ©. En dĂ©signant obstinĂ©ment la vitesse comme seule coupable, on butera Ă  jamais sur le seuil inadmissible de 10000 morts par an. Or, peut-on Ă  la fois admettre cette fatalitĂ© et se donner bonne conscience ? 
 

(1) Il s'agit, essentiellement, des débutants ou des conducteurs peu expérimentés, des personnes ayant une mauvaise vue, des conducteurs âgés, des possesseurs de véhicules mal entretenus, voire d'épaves roulantes, des détenteurs de malus importants (c'est-à-dire les habitués des sinistres, même sans gravité), etc.

(2) Association générale des sociétés d'assurances contre les accidents

(3) A propos de fatigue, un sondage effectué en janvier 1986 par la SOFRES révèle que 25% des usagers de l'autoroute affirment ne pas faire de pause repos sur des parcours compris entre 250 et 400 km ! On se demande dans ces conditions comment les accidents ne sont pas plus nombreux.

(4) REAGIR : initiales de Réagir par des enquêtes sur les accidents graves et les initiatives pour y remédier, programme lancé à partir de 1983 afin de cerner avec un maximum de précision les causes des accidents.

 

A QUOI SERVENT LES RADARS ? 
Le nombre d'heures par an passées par la gendarmerie à contrôler la vitesse des automobilistes n'influe pas sur le nombre d'accidents corporels sur le réseau contrôlé : à un relâchement important de la surveillance en 1978 (-8,9%) correspond une diminution spectaculaire des accidents (-6,5%) ! Et en 1978 et 1988, le déploiement des radars se traduit par une aggravation de l'hécatombe.
LA CEINTURE, PAS LES LIMITATIONS DE VITESSE. 
La baisse régulière du nombre d'accidents corporels et de tués de la route, depuis une vingtaine d'années, est attribuée à tort aux limitations de vitesse, entrées en vigueur en 1973. Cette baisse a commencé, en fait, un an plus tôt, dès juin 1972, date à partir de laquelle le port de la ceinture de sécurité est devenu obligatoire.
PLUS ON ROULE VITE, MOINS CA CASSE ! 
Excès de vitesse et nombre d'accidents, sur l'ensemble des routes, ne sont pas du tout corrélés ; dans les 2/3 des cas, ils varient même en sens opposés. Sur les départementales (2), ces chiffres ne suivent la même évolution qu'en 1986. Et, sur les nationales (3), les gros excès de vitesse augmentent, en 1987, de plus de 15%, alors que le nombre d'accidents baisse de plus de 8%. Cette même année sur les autoroutes de liaison (1), les excès de vitesse grimpent de 50%, et les accidents corporels n'augmentent que de 0,3%. Enfin, en 1990 pour les petites agglomérations (4), on note une opposition flagrante de l'évolution de ces deux données.
MEME L'ITALIE FAIT MIEUX QUE NOUS !  (La maxime sur la paille et la poutre dans l'oeil, vous connaissez?)
On fait souvent rĂ©fĂ©rence Ă  l'Allemagne pour dĂ©noncer l'indiscipline des Français sur la route. Pourtant, si l'on dresse le bilan de l'insĂ©curitĂ© routière en France et en Italie, deux pays auxquels on accorderait a priori le mĂŞme tempĂ©rament latin, les chiffres donnent Ă  rĂ©flĂ©chir... Les deux pays sont comparables du point de vue du parc et de la lĂ©gislation. Un peu plus de voitures en Italie (23,5 millions contre 21,1 millions) mais beaucoup plus de motos (2,2 millions contre 0,8). 313 milliards de kilomètres parcourus en France, contre 296 en Italie. Une vitesse limitĂ©e Ă  130 km/h sur autoroute dans les deux cas, mais Ă  110 km/h pour les petites cylindrĂ©es en Italie pour un rĂ©seau autoroutier analogue. Toutefois, le rĂ©seau est deux fois moins long en Italie, ce qui implique une densitĂ© de circulation deux fois plus forte, donc plus d'embouteillages ; un port de la ceinture obligatoire depuis 1989 (port du casque en 1986), un taux d'alcoolĂ©mie maximum tolĂ©rĂ© de 0,8/g par litre de sang en France ; non spĂ©cifiĂ© en Italie. Et une indiscipline prĂ©sumĂ©e plus dĂ©bridĂ©e en Italie... Voire ! A la lecture de ce qui prĂ©cède, on s'attendrait Ă  ce que l'automobile soit moins meurtrière en France. Pourtant... En 1972, en l'absence de toute rĂ©glementation limitative, le nombre de morts sur les routes a atteint son maximum dans les deux pays, mais il Ă©tait de 57% plus Ă©levĂ© en France. Aujourd'hui, la surmortalitĂ© en France est supĂ©rieure de 22% le jour mais ce taux grimpe Ă  60% la nuit ! Tous paramètres Ă©gaux par ailleurs, on dĂ©nombre en France 31% de plus de tuĂ©s parmi les piĂ©tons, 5% de moins Ă  vĂ©lo mais 28% de plus parmi les cyclomotoristes et trois fois plus Ă  moto. Si l'on additionne les piĂ©tons, les cyclomotoristes et les motocyclistes, on dĂ©nombre deux fois plus de tuĂ©s en France qu'en Italie, et la proportion de morts dans le total des victimes (blessĂ©s plus tuĂ©s) est 40% plus Ă©levĂ©e. En France, on s'aperçoit, notamment, que 85% des piĂ©tons tuĂ©s en agglomĂ©ration le sont hors intersection, donc hors des passages protĂ©gĂ©s, et succombent Ă  leur indiscipline. Parmi les usagers de la voiture, on dĂ©nombre 1,63 tuĂ© pour 100 millions de kilomètres parcourus en Italie, contre 2,94 en France ! Le nombre de tuĂ©s dans des collisions en intersection est Ă  peu près le meme pour les deux pays, mais l'Ă©cart se creuse dramatiquement pour les accidents hors intersection : 9,6 tuĂ©s pour 100 km de voiries en France, contre 4 en Italie. Il s'agit, pour l'essentiel, d'accidents Ă  un vĂ©hicule seul ou avec un piĂ©ton et, tout comme pour la recrudescence des accidents la nuit en France, il faut y voir l'influence de l'alcool : le Français consomme en moyenne 13 litres d'alcool pur par an et par habitant, alors que l'Italien n'en consomme que 10. La France peut se prĂ©valoir d'un bilan plus satisfaisant seulement sur autoroute : 0,93 tuĂ© par million de kilomètres, contre 1,3 en Italie. Mais il y a beaucoup plus d'autoroutes dĂ©sertes dans l'Hexagone (autoroute de l'Est, autoroute Blanche) que dans la PĂ©ninsule. 

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Début du sujet Posté : 11 octobre 2013 16:36
(@shovel)
Membre

Ben m a rouler plus vite si c est pas dangereux. Ca fait juste depuis 1987 que je fais de la moto c est vrai que "je ne connais pas trop" :-)t max tu me fais rigoler.-)))

 
Merci de m avoir fait decouvrir cette option ici. J appelle mon assureur mardi pour savoir si possible pour lui de faire ca pour moi et mon shovel :-)
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Posté : 11 octobre 2013 17:52
(@dann323)
Membre

Cette option plaît aux nouveaux conducteurs à qui les compagnies d'assurances chargent les primes au max en partant. On leur fait miroiter que le montant de leur prime peux baisser.

Ce n'est pas nĂ©cessairement interressant pour les conducteurs "plus expĂ©rimentĂ©s" qui ont dĂ©jĂ  une prime rĂ©duite et qui pourraient la voir  augmenter sous toutes sortes de prĂ©textes.

Non merci, pas pour moi.

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Posté : 11 octobre 2013 20:26
(@robarm)
Membre

Non merci, ou sera le plaisir de conduire, si c'est pour se suivre à la queue, le cerveau dans le coma à ne pas avancer à rien, non merci. Ça ne sera plus la répression policière qui va dicté la conduite de véhicule, mais les assurances avec la répression finacière. J'imagine que les personnes ni ne voudrons pas de patente comme ajustot, aurons une surprime, même si c'est le meilleur conducteur au monde. Si ou quand le système sera définitivement implanteur, préparez-vous, à la minute que vous dépasser de un ou deux k/hrs la vitesse permise, vous avez un prime suplémentaire et non une réduction. Prévoyez des heures de pointe interminable, vous devez suivre la vitesse de la pancarte, les grande ville, 30, 40 et 50 kilomètres heures, pas plus, et Montréal à Québec c'est 100 kilomètres heure, c'est pas 105, pas 110 ou 115 k/hrs, si non pas de diminution de prime. D'ailleurs, ont éparge 5, 10 ou 15% de quoi, sur la base de quoi, puisque chaque cas n'est supposément pas identique! Alors embarquez là dedans, roulez pépère et vous aurez aucun plaisir à conduire et par contre vous aurez le temps de jouer avec toutes les bébelles dans le véhicule, en plus du cell et le texto.

Si c'est l'avenir de la conduite de véhicule, j'abandonne et je par en vélo, ça va aller plus vite et mieux. Je serais le pire délinquant. Diablo

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Posté : 11 octobre 2013 21:14
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