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Rouler l'été

 
Max
 Max
(@max)
Équipe Admin Registered

Rouler sous de fortes températures peut entrainer les fameux « coups de chaleurs ». Sous le soleil, le motard tout équipé (casque, veste et pantalon en cuir, bottes…) subit de plein fouet les températures excessives. Les différents symptômes qui peuvent alerter sont : des maux de têtes, des nausées, une agressivité inhabituelle (même pour les motards), une peau chaude et sèche ou encore des crampes dans les bras et les jambes.

Trop chaud sous le casque
Les coups de chaleurs peuvent être très dangereux : cela peut amener jusqu’à des convulsions ou une perte de connaissance. S’arrêter souvent pour se réhydrater est le meilleur moyen de se prévenir de ce mal. N’hésitez donc pas à faire des pauses en terrasse d’un bar – l’alcool n’est pas recommandé ! –, un excellent moyen pour profiter encore plus du voyage.

Verglas d’été : un phénomène trop peu connu
Une route exposée trop longtemps à la sécheresse peut générer de véritables pièges. Le verglas d’été est favorisé par l’accumulation sur la route d’huile, de carburant, de poussière de plaquettes et autres déchets de pneumatiques. Une petite averse sur un revêtement ainsi badigeonné suffit à rendre le bitume particulièrement glissant, d’où le nom de verglas. Ce phénomène peut se rencontrer de la mi-mai à la mi-septembre. Le conseil est toujours le même : ralentir.

Sous la chaleur, l’adhérence des pneus peut aussi être fortement réduite sur des plaques de bitumes liquéfiées, ramollies ou déformées. Cela génère des ornières très dangereuses pour les voyageurs, a fortiori pour les motards. Méfiance donc sur les routes après les orages d’été qui modifient inégalement le bitume.

Les conseils habituels tiennent toujours. Avant le départ, passez une bonne nuit de sommeil, ne mangez pas trop lourd, chargez la moto en équilibrant un maximum les bagages et préparer votre itinéraires. Si vous avez le temps, évitez les autoroutes (rien de plus ennuyeux à moto, non ?!), et prenez le réseau secondaire, quitte à faire deux jours de voyage. Une petite arsouille sur les départementales, c’est déjà les vacances après tout.

Et pour des conseils à la fois plus détaillés et plus variés, reportez-vous à notre rubrique "Conseils pratiques" (voir liens).

Fabien Navetat - 15/07/2009

Citation
Début du sujet Posté : 18 août 2009 05:20
(@tioui)
Membre

Très bons conseils. Merci.

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Posté : 18 août 2009 05:26
(@cordom73)
Membre

Moi max, dans ma ride Ă  Vancouver, j'ai ressenti le fameux coup de chaleur par des maux de tĂŞte.

Dans la vallée de la Fraser, il faisait 40 degré, inscrit sur mon thermomètre de ma st1300 à 120 km/h, donc la chaleur du moteur n'a pas influencé la température marqué.

C'est pas très loin d'ou les feux de foret font rage en Colombie Britanique.

Je me suis arrêté et j'ai pris des jus à base de vitamine C et je me suis arrêté gazer plus souvent.

La sueur me coulait par les cheveux dans le cou.

Quand t'es conscient du phénomène, tu peu prévenir.

Merci pour ces informations et les membres ne devraient pas prendre ces infos là à la légère.

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Posté : 18 août 2009 06:10
(@fouchou)
Membre

Oui de très bon conseils.

Il y a deux ans lorsque je roulais en scooter SilverWing, je me rendais à Sherbrooke sous en Soleil frappant, rendu vers Gramby j'ai eu un coup de chaleur faiblesse presque confusions. Après savoir réhidraté le corps et avoir fait une grande arrêt sous un arbre, j'ai repris mes sens et repris la route avec plusieurs arrêts pour éviter la même chose.

L'arrivé du coup de chaleur n'a pas d'avertissement tu es ok et quelques secondes après tu frappes le mur.

Lords de randonnée sous la chaleur comme nous la connaisson présentement nous ne réalison pas la perte de liquide de notre corps. La sueur qui perle sur notre coprs pour le rafraichire est immédiatement évaporer et nous ne réalison pas sa perte.

Ne pas oublier d'arrêter souvent pour boire une petite gorgée.
Attention lors des poussées de chaleur comme nous avons présentement.

RĂ©pondreCitation
Posté : 18 août 2009 06:20
PatM
 PatM
(@patm)
Membre Admin Registered

À ajouter, rouler avec une veste en maille (mesh) ou en T-Shirt donne l'impression de fraicheur mais attention le motard se déshydrate encore plus rapidement.
Boire beaucoup de liquides non diurétiques (pas de caféine, pas d'alcool) est très important.

Important, il faut distinguer l'Ă©puisement Ă  la chaleur au coup de chaleur.

Les symptômes du coup de chaleur sont assez différents de ceux de l'épuisement lié à la chaleur.

Voici la liste des symptômes de l'épuisement lié à la chaleur :

* température interne modérément élevée - allant jusqu'à 102° F (39° C). (La température interne désigne la température des organes à l'intérieur du corps. Le meilleur moyen de la mesurer est d'utiliser un thermomètre rectal.)
* peau fraîche, pâle, et moite
* crampes musculaires
* maux de tĂŞte
* nausées
* fatigue et faiblesse
* vertiges ou Ă©tourdissements
* évanouissement potentiel, avec possibilité de réanimation

Une personne souffrant d'épuisement dû à la chaleur aura tendance à transpirer abondamment pour tenter de réduire la chaleur excessive. Une personne subissant un coup de chaleur ne transpire déjà plus, à la suite de la défaillance de son système de contrôle de la chaleur.

Voici la liste des symptĂ´mes du coup de chaleur :

* température interne extrêmement élevée - jusqu'à 106° F (41° C)
* peau sèche, rouge, et chaude
* pouls rapide
* respiration rapide et superficielle
* maux de tĂŞte
* confusion, comportement Ă©trange
* perte de connaissance Ă©ventuelle

Une température interne élevée endommage les organes internes, particulièrement le cerveau. La perte liquidienne peut aussi entraîner une tension artérielle dangereusement basse. La plupart des individus qui décèdent d'un coup de chaleur meurent lorsque leur cœur cesse de fonctionner efficacement (insuffisance circulatoire). Même ceux qui survivent au coup de chaleur auront probablement des lésions permanentes au cerveau si leur température interne est montée au-delà de 105° F (40,6° C) pendant plus d'une heure ou deux.

La différence entre les deux est que le coup de chaleur est une situation d'urgence médicale. Appelez le 911. La vie de la personne est en danger. Vous devez abaisser sa température en l'immergeant dans l'eau.
Attention de ne pas trop baisser sa température pour ne pas causer d'hypothermie.

Traitement et Prévention

Le coup de chaleur est une urgence médicale. Apprenez à reconnaître les symptômes mentionnés ci-dessus et à prendre vous-même les mesures adéquates. La victime d'un coup de chaleur doit consulter un médecin dans les meilleurs délais, mais la première étape consiste à reprendre le contrôle de la température interne.

Si vous pensez qu'une personne est sujette à un coup de chaleur, commencez à la soigner immédiatement pendant qu'une tierce personne appelle d'urgence le 911. La priorité absolue est de faire redescendre immédiatement la température de la victime. La meilleure solution consiste à mettre la personne à l'abri du soleil et à l'immerger dans l'eau froide (rivière, ruisseau, ou baignoire). Sinon, ôtez-lui l'essentiel de ses vêtements, humectez la victime et éventez-la énergiquement. Le fait d'envelopper la personne dans des draps humides peut aider à réduire la chaleur. Si la personne est consciente et alerte, proposez-lui de l'eau ou d'autres liquides. Évitez les boissons à base de caféine ou alcoolisées.

Si la victime commence à trembler, ralentissez la cadence de votre méthode d'attiédissement, car le tremblement fait augmenter la température interne. Prenez sa température toutes les 10 minutes si vous disposez d'un thermomètre. Ne laissez pas sa température descendre en dessous de 100° F (38° C), car elle risque d'atteindre des niveaux incontrôlables et dangereusement bas (hypothermie). Dans le même temps, prenez les dispositions nécessaires pour conduire la victime aux urgences. Soyez attentif aux signes d'arrêt respiratoire (insuffisance respiratoire), et tenez-vous prêt à effectuer une réanimation par le bouche-à-bouche.

La victime doit être installée dans un endroit frais. Étendez-la sur le sol et faites-la boire par petites gorgées toutes les deux ou trois minutes. Les boissons dites « pour sportifs » sont les meilleures, mais souvent, c'est l'eau qui est le plus facilement disponible. Soyez particulièrement attentif aux signes de dépérissement, mais sachez qu'il n'est pas expressément urgent de conduire la victime à l'hôpital dans un cas classique d'épuisement lié à la chaleur.

Pour éviter ce type de problème, il faut se désaltérer en grande quantité pendant les vagues de chaleur, surtout si l'on prévoit de travailler ou de faire du sport en plein air. Lorsque vous faites de l'exercice, on vous conseille de boire environ 500 mL à 1,8 L d'eau au cours des trois heures qui précèdent l'activité physique, complétés par 200 mL à 250 mL toutes les 20 minutes au cours de l'exercice même. Au terme de l'activité physique, la perte liquidienne se poursuit et l'on conseille donc de boire 4,1 l de liquide pour chaque kilogramme perdu en masse corporelle, dans les trois à quatre heures qui suivent la fin de l'activité. Ne prenez pas de pastilles de sel, à moins de boire également beaucoup d'eau. Dans des milieux très chauds, buvez toutes les heures, que vous ayez soif ou non, car la soif est un indicateur tardif de déshydratation. Voici d'autres méthodes de prévention :

* pendant l'été, évitez les activités de plein air trop intenses aux heures les plus chaudes de la journée
* portez des vêtements amples, aux couleurs claires (les couleurs claires réfléchissent mieux la lumière du soleil)
* tâchez de vous reposer à l'ombre pendant les heures les plus chaudes de la journée
* évitez le café et l'alcool, particulièrement la bière, qui facilitent les pertes liquidiennes
* apprenez la technique de réanimation par le bouche-à-bouche

http://sante.canoe.com/condition_info_details.asp?disease_id=68

Ride Safe!

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Posté : 18 août 2009 06:24
(@lacer)
Membre

Très bon conseils Max, d'ailleurs nous avons été victimes d'a peu près tout les symptômes que tu à décrit au New Brunswick y'a 2 jours. Ils nous a fallu arrêter se réhydrater et faire la sieste car nous étions 2 à nous endormir et avec des maux de tête.

Disons que que ce n'est par contre pas un gros problème ici au Québec de coup de chaleur, juste 3,4 jours dans l'été et c'est fini.

des coup de pluie ça existe tu ?

PS: je connaissais pas le verglas d'été, mais nous en avons été témoins hier à Rimouski ou nous avons dérapé en dépassant sous la pluie. Ont c'est méfier de la ligne jaune, mais c'est une fois sur l'autre voie que nous avons dérapé les 2 à la même endroit.

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Posté : 18 août 2009 07:30
(@le-novice)
Membre

J'ai déjà eu a roulé pour me rendre, genre job le lendemain matin, et
ma petite méthode c'est de tremper le manteau dans l'eau, bien imbibé, le revêtir et ne pas fermer le zip des manches; a vitesse d'autoroute, ça rafraichit le body. Idem pour le casque.
Cependant, ça n'aide pas la vie utile des équipements...... mais ça protège le plus important; ma personne.

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Posté : 18 août 2009 17:15
(@serglo)
Membre

C'est pour ça que je prône une chanson de Francis Cabrel; « Tu feras tous les bars qu'elle mettera sur ta route »

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Posté : 20 août 2009 16:52
(@polis)
Membre

Pourtant les 2 fois que j'ai ressentis un coup de chaleur, j'avais pas mal à la tête, mais les battements de mon coeur étaient quintuplé dans ma tête, et j'avais juste le gout d'aller me coucher, mais j'étais pas en moto!

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Posté : 20 août 2009 17:02
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